
[1] Les questions de mobilité urbaine, et tout particulièrement concernant la mobilité automobile, sont très souvent abordées sous un angle passionnel, entre défenseurs de l’automobilité (liberté, passion automobile, plaisir, etc.) et défenseurs de l’environnement au sens large (effet de serre, sécurité, pollution, etc.). Comme la mobilité concerne tout le monde, dans ses pratiques quotidiennes, tout le monde a un avis sur le sujet et les débats prennent vite un caractère enflammé, voire idéologique, nuisant à une approche sereine et dépassionnée du sujet.
Or, comme tout sujet ayant des implications locales et globales, immédiates et durables, l’apport du travail des scientifiques semble plus que jamais nécessaire et pourtant, presque toujours occulté, et en tout cas très peu diffusé.
C’est pourquoi, nous inaugurons ici-même une série d’articles provenant d’une recherche de fond menée par un chercheur sur le thème de la mobilité urbaine. Cette recherche minutieuse a ceci d’intéressant qu’elle n’exprime pas le point de vue d’un seul homme, quand bien même il s’agirait d’un chercheur de renom ou de grande compétence, mais qu’elle se présente comme une synthèse organisée de différents champs de recherche en lien avec la problématique de la mobilité urbaine.
Ces articles sont extraits d’une recherche exploratoire de l’INRETS, commandée par la « Mission Transports » de la Direction de la Recherche et des Affaires Scientifiques et Techniques du Ministère de l’Equipement (DRAST), intitulée « Mobilité urbaine et déplacements non motorisés : situation actuelle, évolution, pratiques et choix modal ».
[2] Tout le monde peut désormais se rendre compte des nuisances occasionnées par la pollution de l’air : il suffit de se rendre sur un axe parisien de grande circulation à 17h un jour anticyclonique. Difficulté respiratoire, odeur nauséabonde, yeux rouges, gorge irritée, fatigue… sont autant de gènes que causent la pollution urbaine. Des millions de citadins sont touchés paR ce phénomène et désormais plusieurs fois par an.
Loin d’être un problème mineur, la pollution devient un mal de plus en plus quotidien. Cela peut sembler incroyable que certaines personnes soient obligées de quitter une ville pour des raisons de santé dues à la pollution. Et pourtant c’est une réalité.
Qui est responsable de la pollution urbaine ?
Les activités industrielles ont sans conteste un poids important, variable selon les villes, dans la pollution citadine. Strasbourg ou Grenoble par exemple souffrent de la proximité de leur tissu industriel et de leur situation géographique défavorable.
Mais les principaux pollueurs ne sont pas forcément les groupes industriels. Ce sont chacun d’entre nous qui nous déplaçons en transports individuels. Une voiture seule n’est pas en elle-même un engin très polluant. C’est l’addition de centaine de milliers de voitures, souvent occupées par une unique personne, pour des transports interurbains. C’est l’utilisation de transport collectif diesel. C’est encore la circulation de poids lourds dans le centre des villes. Tout ces facteurs aggravent les pics de pollution que l’on connaît depuis quelques années.
Pourquoi les pics de pollution interviennent-ils l’été ?
Les pics de pollution ne sont pas uniquement imputables aux activités humaines mais trouvent également leurs origines dans la météorologie : l’absence de vent et une inversion de température créent des conditions climatiques propices à ces pics.
Les problèmes liés à la pollution, considérés il y a quelques années comme des problèmes à long terme, deviennent des problèmes quotidiens. Loin d’être irrémédiable, la situation nécessite la prise de mesures fortes.
La pollution urbaine est engendrée en grande partie par la trop grande concentration d’automobiles. Cette pollution a des conséquences prouvées sur notre santé : d’une simple gêne chez des adultes bien portant, elle peut se transformer en maladie ou en décès chez les enfants, les personnes âgées ou certains malades. Les mesures prises en France au niveau national existent mais reste encore timides. Aucune mesure globale idéale n’existe mais de nombreuses solutions sont en test.
Il est donc de l’intérêt de tous que chacun prenne conscience de l’importance des problèmes de pollution et de leur rôle tant au niveau national, par les élections, qu’au niveau individuel.
Il n’est pas normal qu’une mère doive se renseigner sur le degré de pollution avant de promener son enfant.
BIBLIOGRAPHIE :
[1]Nom du site : Carfree France
Or, comme tout sujet ayant des implications locales et globales, immédiates et durables, l’apport du travail des scientifiques semble plus que jamais nécessaire et pourtant, presque toujours occulté, et en tout cas très peu diffusé.
C’est pourquoi, nous inaugurons ici-même une série d’articles provenant d’une recherche de fond menée par un chercheur sur le thème de la mobilité urbaine. Cette recherche minutieuse a ceci d’intéressant qu’elle n’exprime pas le point de vue d’un seul homme, quand bien même il s’agirait d’un chercheur de renom ou de grande compétence, mais qu’elle se présente comme une synthèse organisée de différents champs de recherche en lien avec la problématique de la mobilité urbaine.
Ces articles sont extraits d’une recherche exploratoire de l’INRETS, commandée par la « Mission Transports » de la Direction de la Recherche et des Affaires Scientifiques et Techniques du Ministère de l’Equipement (DRAST), intitulée « Mobilité urbaine et déplacements non motorisés : situation actuelle, évolution, pratiques et choix modal ».
[2] Tout le monde peut désormais se rendre compte des nuisances occasionnées par la pollution de l’air : il suffit de se rendre sur un axe parisien de grande circulation à 17h un jour anticyclonique. Difficulté respiratoire, odeur nauséabonde, yeux rouges, gorge irritée, fatigue… sont autant de gènes que causent la pollution urbaine. Des millions de citadins sont touchés paR ce phénomène et désormais plusieurs fois par an.
Loin d’être un problème mineur, la pollution devient un mal de plus en plus quotidien. Cela peut sembler incroyable que certaines personnes soient obligées de quitter une ville pour des raisons de santé dues à la pollution. Et pourtant c’est une réalité.
Qui est responsable de la pollution urbaine ?
Les activités industrielles ont sans conteste un poids important, variable selon les villes, dans la pollution citadine. Strasbourg ou Grenoble par exemple souffrent de la proximité de leur tissu industriel et de leur situation géographique défavorable.
Mais les principaux pollueurs ne sont pas forcément les groupes industriels. Ce sont chacun d’entre nous qui nous déplaçons en transports individuels. Une voiture seule n’est pas en elle-même un engin très polluant. C’est l’addition de centaine de milliers de voitures, souvent occupées par une unique personne, pour des transports interurbains. C’est l’utilisation de transport collectif diesel. C’est encore la circulation de poids lourds dans le centre des villes. Tout ces facteurs aggravent les pics de pollution que l’on connaît depuis quelques années.
Pourquoi les pics de pollution interviennent-ils l’été ?
Les pics de pollution ne sont pas uniquement imputables aux activités humaines mais trouvent également leurs origines dans la météorologie : l’absence de vent et une inversion de température créent des conditions climatiques propices à ces pics.
Les problèmes liés à la pollution, considérés il y a quelques années comme des problèmes à long terme, deviennent des problèmes quotidiens. Loin d’être irrémédiable, la situation nécessite la prise de mesures fortes.
La pollution urbaine est engendrée en grande partie par la trop grande concentration d’automobiles. Cette pollution a des conséquences prouvées sur notre santé : d’une simple gêne chez des adultes bien portant, elle peut se transformer en maladie ou en décès chez les enfants, les personnes âgées ou certains malades. Les mesures prises en France au niveau national existent mais reste encore timides. Aucune mesure globale idéale n’existe mais de nombreuses solutions sont en test.
Il est donc de l’intérêt de tous que chacun prenne conscience de l’importance des problèmes de pollution et de leur rôle tant au niveau national, par les élections, qu’au niveau individuel.
Il n’est pas normal qu’une mère doive se renseigner sur le degré de pollution avant de promener son enfant.
BIBLIOGRAPHIE :
[1]Nom du site : Carfree France
Consultation : 26/10/10
Disponible : http://carfree.free.fr/index.php/2005/09/09/mobilite-urbaine-et-deplacements-non-motorises-situation-actuelle-evolution-pratiques-et-choix-modal/
[2]Nom du site : La pollution urbaine
Consultation : 29/10/10
Disponible : http://membres.multimania.fr/pmb/pollution_urbaine.html
(Photo) Nom du site : Education à l'environnement
Consultation : 28/10/10
Disponible : http://environnement.ecoles.free.fr/la%20pollution%20urbaine.htm
Disponible : http://carfree.free.fr/index.php/2005/09/09/mobilite-urbaine-et-deplacements-non-motorises-situation-actuelle-evolution-pratiques-et-choix-modal/
[2]Nom du site : La pollution urbaine
Consultation : 29/10/10
Disponible : http://membres.multimania.fr/pmb/pollution_urbaine.html
(Photo) Nom du site : Education à l'environnement
Consultation : 28/10/10
Disponible : http://environnement.ecoles.free.fr/la%20pollution%20urbaine.htm